Pour les humains, on appelle ça le triangle des Bermudes, pour les bermudiens, il s’agit là de l’archipel, du cœur des Bermudes. Un lieu légendaire où aucun navire, aucun avion n’a jamais été capable de revenir. L’archipel et ses habitants se cachent des humains, une barrière invisible et qui ne laisse aucun humain et bermudien entrer ou sortir depuis son apparition en 1500. SUITE...

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Melancholy ; Zawa.
Iezawa K. Asakura
Messages : 1
DC : none.
Date de naissance perso : 24/09/1998.
Iezawa K. Asakura
Grade III



Lun 28 Sep - 19:16



Iezawa Kuro Asakura
Uta ; Tokyo Kushu

Identité

nom & prénom(s): Iezawa Kuro Asakura

âge: 23

date de naissance: 24/09/1998

groupe: Nymphe

pouvoir: Nymphe de la fumée
 
 clan: Nope

région d'origine: Minorse

genre: Homme

orientation sexuelle: Bisexuelle

métier/occupation: Barman
 
 Thème musical: Kiss Me Until My Lips Fall Off ; Leabnon Hanover


Physique

J'ai toujours aimé l'art, mais surtout, j'ai toujours aimé l'art sur le corps. À quinze ans, j'ai commencé à me faire tatouer par le grand frère d'un ami. Mes parents n'étaient que très rarement présents à la maison, alors je n'avais pas à m'inquiéter de ce qu'ils allaient en penser. J'ai commencé le soleil sur mon cœur. D'une certaine manière, je pense que ça m'a sorti de pas mal de travers ; cet art, cette encre qui entoure mon plexus, ça me réchauffait vraiment le cœur quand j'en avais besoin.
Jusqu'à mes dix-huit ans, je passais mon temps à encrer les parties de mon corps, sans réel but, simplement comme un réconfort. Dans les moments durs, ils m'ancraient dans la réalité, j'avais subi bien pire. Et puis à mes dix-huit bougies, j'ai voulu aller plus loin. J'ai claqué l'argent que mes parents me laissaient pour me faire un sclera. Celui qui me tatouait jusqu'ici n'a pas souhaité le réaliser, j'ai été forcé d'aller voir ailleurs.
Et puis c'est là que cela a réellement commencé à arriver. Les yeux étonnés, intrigués, parfois dégoûtés. Je suis devenu une bête de foire. Le blanc de mes yeux était maintenant noir et c'est de ça que j'ai le plus souffert. C'est là que j'ai perdu espoir.
Mes parents ont fini par rentrer et m'ont découvert. J'étais majeur, et pourtant, je suis redevenu un enfant. Mes cheveux avaient poussé ; je voulais pousser mon dernier coup de rébellion, je souhaitais qu'on arrête de me reprocher ce que j’étais. J'ai rasé la moitié de mon crâne, avant de repartir à Xényla sans jamais les revoir.
Ils m'ont déshérité. À la fin de l'année scolaire, qu'importaient mes notes, je devais trouver un travail, sans quoi je finirais à la rue. Et puis le manque s'est fait plus fort que jamais. J'avais besoin qu'on recouvre mon cœur de chaleur à nouveau. J'ai fait tatouer mon cou avec une ancienne maxime en bermudien ancien, Νεχ ποσσυμ τεχυμ ωιωερε, νεχ σινε τε. Je ne peux vivre ni avec toi ni sans toi.
J'avais anéanti ma vie à cause d'eux, mais l'encre sur ma peau faisait partie de ma vie et je ne me voyais plus sans elle. En commençant à travailler au Phœnix, j'ai fini par faire ce que je voulais réellement, je suis devenu le vrai moi. Mes ongles se sont retrouvés couverts de noir eux aussi, mes cheveux toujours rasés d'un côté. J'avais un look androgyne clairement assumé. J'ai fini par mettre des lentilles rouges. J'étais enfin qui je voulais. Le papillon était sorti de sa chrysalide et il brillait plus que jamais.

Caractère

« Parlez-moi de votre emploi. Vous travaillez dans un bar, me disiez-vous, ça se passe bien là-bas ? »

Ce n’est pas facile tous les jours, mais dans l’ensemble c’est plutôt correct. Owen commence à être agacé que je fasse tomber des verres en permanence, il essaye d’être sympa, mais ça commence à se ressentir sur ma paie. Je ne comprends toujours pas pourquoi depuis tout ce temps je n’ai toujours pas réussi à apprendre à avoir un peu plus d’adresse. Je travaille là-bas depuis que j’ai dix-neuf ans pourtant, mais ça ne rentre pas.

« Malgré ça, vous arrivez à garder une bonne atmosphère au travail ? Ça se passe bien avec les clients ? »

C’est encore autre chose, avec les clients. Je ne suis pas aussi bavard avec eux que je peux l’être avec mes amis, mais ils ont quand même tendance à me trouver trop curieux. Je ne pense pas à mal quand je leur parle, mais je ne suis ni doué avec mes dix doigts, ni avec les mots. J’ai beau me concentrer pour ne pas faire de gaffes, je finis toujours par me laisser entraîner par ma curiosité et poser les mauvaises questions aux mauvaises personnes.

« Il vous faut peut-être prendre un peu plus de recul sur la situation, mais ça vous permet de vous entraîner à parler avec les gens, ce travail. Qu’en est-il de vos relations de cœur ? »

Je regrette un peu l’époque du lycée pour ça, j’étais à part, atypique, et même si c’est encore le cas, c’était plus simple parce que je faisais plus dur à cuir que bête de foire. Je n’ai toujours pas réussi à réellement aborder une fille depuis tout ce temps : elles sont toujours venues vers moi, pas l’inverse. J’ai toujours cette timidité qui me colle à la peau ; et puis quand on en arrive là, je prends mes jambes à mon cou. Je crois que j’ai peur de m’engager dans une relation de nouveau, d’une certaine manière.

« Lors de nos premières séances, vous me parliez de votre manque de confiance en vous-même. Nous n’avons pas encore soulevé ce point, mais j’aimerais que vous développiez un peu. Est-ce que cela a changé depuis le temps ? »

Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir été jeté de la maison par mes parents, d’avoir toujours eu l’impression d’être un échec, ou même un monstre comme certains nous appellent par les temps qui courent. C’est plus fort que moi, cette impression de ne pas être à la hauteur pour les autres, je pense constamment être en dessous des autres, et mes échecs en matière de relation sociale ou amoureuse semblent confirmer tout cela.

« Je pense que vous n’avez pas encore eu le déclic et qu’il vous faut comprendre que ces échecs ne peuvent vous aider que si vous apprenez à les surmonter. Par ailleurs, vous dites qu’on vous traite de monstre, comment cela vous a-t-il atteint quand tout ça est arrivé ? »

Je pense avoir mieux réagi que beaucoup de mes compères, mais ce n’était pas plaisant pour autant. Je pense avoir été assez patient avec ceux qui nous traitent comme ça. La plupart du temps, j’essaye de ne rien laisser paraître quand certains crachent sur notre dos au bar, je prends mon mal en peine, en attendant que quelqu’un prouve que rien n’est de notre faute, ou même que personne n’est réellement coupable. Je n’ai jamais eu tendance à prendre part à des débats endiablés, parce que je sais à quel point certains sont accrochés à leurs idées bien pensantes, alors qu’ils n’ont que des œillères.

« Vous ne vous sentez pas libre d’être qui vous êtes. Est-ce à cause de ce qu’on dit sur votre nature ? »

Je crois simplement que j’aimerais qu’on laisse tout le monde en paix, que chacun soit libre d’être ce qu’il est et qui il est. Qu’on arrête de lancer des chasses aux sorcières auprès d’une communauté ou d’une autre. C’est loin d’être facile, j’en suis conscient, mais c’est ce que j’espère pour le futur.

« La séance est terminée, on se retrouve la semaine prochaine. »

Histoire

Je suis né dans une bonne famille. On n’avait pas trop à se plaindre au niveau financier. Même si mes parents n’étaient pas souvent présents, j’avais un avenir assuré, je ne manquerais jamais de rien. Sauf que voilà, je ne suis pas du genre à faire les choses comme on l’attend. Mes parents pensaient que j’allais devenir médecin, avocat, ou bien d’autres choses encore. Je n’ai jamais souhaité la même chose qu’eux pour moi.
Je souffrais de leur manque de présence. Parfois, ils passaient plusieurs mois sans rentrer, ils engageaient une nounou pour que quelqu’un puisse s’occuper de moi. Lorsque j’ai eu quatorze ans, ils ont décidé que j’étais assez grand pour m’occuper de moi-même, sans l’aide de personne. À l’exception des courses, je devais tout faire seul. Ils appelaient pour savoir si leur progéniture n’était pas en train d’agoniser, ça leur suffisait, pas à moi. J’avais besoin de contact avec des gens, pas le même genre de contact qu’on entretient à l’école. Alors je passais beaucoup de temps chez un ami.
Petit à petit, je me suis rendu compte que j’étais plus proche de son grand frère que de lui. Il était passionné d’art, c’est de lui que je tiens cet amour pour le dessin. Je suis le genre de personne qui aime l’art, mais que l’art n’aime pas. J’avais beau y mettre autant de volonté que possible, le résultat était toujours le même : lamentable. Lui, il voulait tatouer. Dessiner sur les corps, laisser une trace indélébile.

J’ai été son premier client, le premier sur lequel il a laissé une trace. Le soleil sur ma poitrine a permis de réchauffer mon cœur. Je me sentais mal, triste que mes parents ne soient jamais présents. J’avais besoin de quelque chose pour me sentir vivre et j’avais trouvé cette chose. J’ai continué, encore et encore. À la majorité, j’ai voulu pousser les choses encore plus loin. C’est la raison pour laquelle on me prend pour un monstre, la raison pour laquelle mes parents m’ont viré de chez moi et ont retiré tout l’argent qu’il y avait sur mon compte : j’ai tatoué le blanc de mes yeux.
Mon ami tatoueur n’a jamais voulu tenter le coup, parce qu’il trouvait ça trop risqué. J’ai donc été voir ailleurs, là où personne ne prendrait en considération mon âge, qui ferait ce qu’il savait faire de mieux. Un jour, mes parents sont rentrés à la maison. Quand ils m’ont découvert, ils ont hurlé, ils ont juré que je n’étais plus leur enfant. Je savais que tôt ou tard ça allait arriver et pourtant, je ne m’étais pas vraiment préparé à ça.
Ils m’ont foutu à la porte et m’ont bien fait comprendre qu’à la fin de l’année scolaire, que j’aie un diplôme ou non, je devrais me débrouiller tout seul pour trouver du travail et un logement. Ils ne voulaient plus de moi. Heureusement pour moi, lorsque j’ai eu besoin de trouver quelqu’un pour m’embaucher, Owen a su être là. Il m’a pris sous son aile et a su voir en moi autre chose qu’une bête immonde. Il voyait en moi un être vivant, un mec dans la merde. J’ai commencé à travailler au Phoenix. Tout n’était pas toujours tout rose, à part les murs, néanmoins, ce travail m’a permis d’en apprendre beaucoup au contact des gens.

J’y ai rencontré cette gamine, Raphaëlle. Elle était sympa, un brin envahissante, ceci dit. Malgré tout, je ne pourrais jamais la remercier assez de m’avoir sauvé la vie. Si elle n’était pas venue me parler à ce passage piéton, j’aurais fini écrasé sous les roues de ce camion. Elle s’est évanouie quelques secondes après. Ne sachant pas où l’emmener et sûrement sur le coup de la panique aussi, je l’ai ramenée chez moi, pour qu’elle se repose. Le surlendemain, elle est retournée à Xényla. On s’est revu assez souvent ensuite, assez pour que je commence à sincèrement l’apprécier. Elle aussi, elle devait m’apprécier, j’imagine. Trop.
Un soir, elle m’a convaincu — très facilement — de venir dormir à la maison. Elle était coincée dans une soirée, avec ses potes, c’était durant la période du couvre-feu, j’ai préféré venir la chercher, plutôt que d’angoisser à l’idée qu’elle se soit fait attraper. Elle m’avait l’air d’avoir un verre ou plus de trop dans le nez, je n’ai pas pris de risques.
Je l’ai ramené à la maison, on a fait une partie ou deux et les choses ont dégénérées. Depuis, je ne l’ai pas revu. Je me demande parfois ce qu’elle a bien pu devenir.

Grades

GRADE IV: 38% Il peut se déplacer dans un nuage de fumée sur 5 mètres, et il n'est pas très rapide. Il lui faut environ deux heures pour pouvoir recommencer.

GRADE III: 45% Il peut se déplacer dans un nuage de fumée sur 10 mètres, et il va à une vitesse moyenne. Il lui faut environ quatre heures pour pouvoir recommencer.

GRADE II: 55% Il peut se déplacer dans un nuage de fumée sur 20 mètres, et il va à une vitesse moyenne. Il lui faut environ quatre heures et demi pour pouvoir recommencer.

GRADE I: 65% Il peut se déplacer dans un nuage de fumée sur 30 mètres, et il va à la même vitesse que lorsqu'il court. Il lui faut environ quatre heures pour pouvoir recommencer.

Behind the screen

prénom: Ambre

pseudo: FckSleeping

âge: 19 ans

comment avez vous trouvé le forum: Je suis une des Fondatrices de cette V3 héhé

comment le trouvez vous: Il est beau notre bébé

un commentaire: Nope
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